Je deviens moi aussi vélotaffeur

Je m’appelle Philippe Magloire et je vis à Vincennes. Je suis un tout jeune quadragénaire passionné par son travail. Mon métier ? Assistant commercial dans une société internationale de transport. Mon entreprise est située en plein cœur de la capitale, soit à moins de 10 km de mon domicile. 10 km… ça n’a l’air de rien, mais quand on habite en région parisienne, ça peut rapidement se transformer en parcours du combattant. Oui, se déplacer en voiture dans la ville des lumières, c’est la galère ! 


C’est pourquoi, il y a quelques semaines, j’ai décidé de laisser ma citadine diesel au garage pour mes trajets professionnels. Je l’ai remplacée par un vélo à assistance électrique, et je dois avouer que j’en suis fan ! Vous voulez connaître mon histoire ? Je vous explique tout dans les quelques lignes qui suivent…



Pourquoi j'ai abandonné la voiture pour faire du vélotaf ? 


Mon auto, je l’aime, je ne vais pas le nier. Mais pour être franc, circuler avec à Paris est devenu hyper contraignant et stressant. 


Tous les jours, j’ai le droit au même schéma : je parle bien évidemment ici des interminables bouchons dès 7 h du matin. Quelle que soit la porte par laquelle on entre dans la capitale, on y passe forcément. Malheureusement, il n’existe aucune solution miracle face aux embouteillages. Peut-être se lever plus tôt, genre à 3 h du matin pour être sûr d’arriver à l’heure ? Honnêtement, je n’ai pas envie d’essayer car j’ai besoin de mes nuits de sommeil pour être opérationnel au travail. 




Un des autres motifs pour lesquels j’ai abandonné mon auto c’est (sans surprise) : l’aspect financier. Entre le remboursement de la dette Covid et la guerre en Ukraine, les prix à la pompe ont explosé. Avant ces évènements, un plein de carburant me coûtait dans les 90 €. Aujourd’hui, j’en paye presque le double ! Et d’après ce que j’entends aux infos, ce n’est pas prêt de s’arrêter. Même si mon salaire me permet de vivre plutôt convenablement, mon budget gasoil pèse assez lourd dans la balance. Je préfère économiser quelques centaines d’euros par mois pour mes vacances estivales, que de les dépenser pour alimenter le moteur de ma voiture. Eh oui, dans la vie, il faut faire des choix…


Enfin, si j’ai choisi de changer mon moyen de transport, c’est aussi pour des raisons pratiques. Entre la vitesse limitée à 30 km/h, le casse-tête pour trouver des places de stationnement, l’étroitesse des rues, etc. : autant de contraintes qui rendent la circulation en Île de France extrêmement difficile. Quant à la pollution, inutile d’en faire des tonnes sur le sujet. Il suffit de lever les yeux au ciel pour constater qu’il passe facilement du bleu au gris. 

Étant une personne très pragmatique, j’ai dû réfléchir autrement. Confronté à tous ces obstacles, j’ai repensé mes trajets domicile-boulot. Un jour, je regardais paisiblement la télévision quand je suis tombé sur un reportage qui parlait d’un phénomène émergent en France : le vélotaf. Et là, le déclic ! J’ai immédiatement été séduit par le concept…et je l’ai testé. Mon nouveau “Best Friend Forever” s’appelle désormais : le VAE.



Le vélo électrique, la meilleure alternative à la voiture


J’entends déjà les dires des plus sceptiques :  “il aurait pu choisir un vélo mécanique, ça fait travailler le cardio”. Oui, il est vrai que la bicyclette classique sollicite plus les muscles du corps et du cœur. Mais (il y a toujours un “mais”), j’ai opté pour le vélo à assistance électrique parce qu’il me permet de me déplacer sans trop d'efforts. Au moins, je ne mouille pas la chemise lorsque j’arrive sur mon lieu de travail. Avouez que c’est plutôt confortable… 



Même si rouler en VAE ne demande pas de pédaler comme un forcené, il a l’avantage de faciliter une activité sportive toute en douceur et donc, de garder une bonne condition physique. 


Quant à mon parcours professionnel quotidien, je l’ai grandement amélioré en circulant en deux-roues. En effet, je perds moins de temps sur la route, et ce, pour deux raisons : 

  • premièrement, la vitesse moyenne du vélo électrique (25 km/h) est supérieure à celle d’une voiture (18 km/h) en milieu urbain ;
  • et deuxièmement, j’évite les embouteillages aux heures de pointe. Autant dire que mon niveau de stress a fortement diminué. 


Pour ce qui est des finances, mon budget carburant est en baisse, donc j’en suis très satisfait. Le VAE se branche à une prise électrique et dispose d’une grande autonomie. Je n’ai pas besoin de le recharger souvent, par conséquent, mes factures d’électricité restent assez homogènes. Je vais maintenant vous parler plus en détail de mon engin de locomotion. 



Je me suis équipé d’un vélo électrique pliant BTWIN

 

Je ne suis pas un grand connaisseur des vélos à assistance électrique. Mais avant de porter mon choix sur un modèle en particulier, je savais que je devrais surtout regarder l’aspect pratique. J’ai dû prendre en considération divers paramètres :

  1. la superficie de mon appartement : quand on vit dans un 40 m², chaque cm compte ;
  2. la sécurité de mon bien : je ne peux pas laisser mon VAE dans la rue ou dans mon hall d’immeuble car je risque de me le faire voler ;
  3. la facilité de le transporter partout où je le souhaite, même sous mon bureau, dans le bus ou encore dans le métro. 


Une fois convaincu de la nécessité d’avoir un vélo pliant, je me suis rendu dans une grande enseigne de sport : Décathlon. Je voulais avoir plus de renseignements sur les différents vélos électriques, pour être certain de ne pas me tromper. Le vendeur du rayon cyclisme m’a proposé divers articles, mais j’ai finalement opté pour le BTWIN Tilt 500. Pourquoi celui-là et pas un autre ? Parce qu’il présente de nombreux avantages :



  • son prix est de 900 €, ce qui est moindre comparé à certains modèles qui coûtent jusqu’à 2 000 € ;
  • il se plie facilement en 3 ;
  • il ne pèse que 18 kg ;
  • son joli design avec son cadre en aluminium et sa selle surélevée.


J’enfourche ma bicyclette depuis quelques semaines maintenant pour aller au travail. Je m’en sers aussi pour mes loisirs, comme mes sorties au théâtre ou tout simplement pour faire une balade le long de la Seine le week-end. J’ai également d’autres projets en tête, affaire à suivre…


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