L’importance de bien se protéger à vélo

Me voici de retour, Philippe Magloire, ou “Phil” pour les intimes. Cela fait plusieurs semaines que je ne vous ai plus donné de nouvelles, et vous vous en êtes très certainement inquiétés… n’est-ce pas ? 


J’ai la certitude qu’à cet instant précis vous voulez connaître la raison de mon absence. Rassurez-vous, j’ai bien l’intention de tout vous expliquer dans ce billet de blog.


Pour faire court, j’ai été victime d’un accident de la route, il y a quelques semaines. Reprenez votre souffle, je me porte bien ! 

Mais cela aurait pu être totalement différent, puisque je pense avoir frôlé de peu de graves séquelles cérébrales.


Depuis l’achat de mon B’Twiin Tilt 500 je roule sans aucune protection et vu les événements que vous allez découvrir plus loin dans mon billet je puis vous dire que cette situation est révolution ! Et au combien…


Mais laissez moi tout d’abord vous raconter ma mésaventure par le détail. 


Ma chute à vélo

Il était une fois un cycliste qui était tout content de rentrer du travail pour profiter du soleil aoûtien. De retour de vacances quelques jours plus tôt, il s’était habitué et avait pris plaisir à pédaler sur son deux-roues pendant que les rayons de l’astre solaire lui caressaient la peau. Bon, j’arrête ici l’usage de la troisième personne du singulier, car en vérité, c’est de moi dont il s'agit 😔 ! 





Donc, reprenons…. Un jour de ce mois d’août 2022, je quittais joyeusement mon lieu d’activité professionnelle sur mon vélo électrique B’Twiin Tilt 500 (relire mon premier billet de blog pour ceux qui n’ont pas suivi). Alors que je pédalais tranquillement sur une piste cyclable, un chauffeur de bus de la RATP, qui n’avait pas vérifié son angle mort droit, me coupa la route. 


Voulant éviter la collision, je braquai violemment le guidon sur ma droite. Ce mouvement réflexe me fit vaciller, puis je tombai échappant de peu à ce que ma tête heurte l’arrête du trottoir de granit. Entre la pierre et ma tête je pense que le débat ne se serait même pas posé !


Je me retrouvai alors à quatre pattes, les mains sur le bitume et les genoux contre le trottoir. Des passants ayant assisté à la scène vinrent immédiatement à mon secours, et me demandèrent comment j’allais.

Un peu sonné par cet incident, je mis plusieurs secondes avant de répondre par un timide “ça va…“. 


Puis, ils me proposèrent d’appeler les secours, mais j’estimai que ce n’était pas nécessaire malgré des tremblement de peur rétrospective. (Je vous avoue que le simple fait d’en reparler en détail me rend « tout chose »).


Certes, je venais de chuter, mais j’étais capable de me relever, ce qui était plutôt une bonne chose. Une fois debout j’enfourchai de nouveau, mais bien timidement, mon vélo pliable et repris mon chemin.


Arrivé à mon domicile, je fis un rapide bilan sur mon état de santé après l’incident. Sur le plan physique, je m’en sortais plutôt bien : seulement quelques égratignures sur les paumes des mains ainsi qu’un gros hématome sur chaque genou.


En somme, rien de grave (et heureusement !). Mais c’était sur le plan émotionnel que j’étais le plus affecté. En effet, l’espace d’un instant, j’ai bien cru que le bus allait m’écraser contre les balustrades de chantier qui se trouvaient là.


Quant à ma cascade digne d’un film au budget restreint (Hollywood est bien loin de me recruter pour doubler Tom Cruise…), elle était tout aussi dangereuse. Si ma tête avait cogné l’arête du trottoir, je ne pense pas être dans l’exagération en affirmant que les conséquences auraient été dramatiques.


Bon, laissons le passé à sa place, car me remémorer cet épisode douloureux affecte mon moral. Si je peux en tirer une leçon bénéfique, ce serait celle-ci : il ne faut pas jouer avec sa sécurité. On croit, bien souvent et à tort, que l’on est immunisé face aux catastrophes, et que “ça n’arrive qu’aux autres”. Or, personne n’est à l’abri, surtout en ce qui concerne les accidents de la route. Ils sont « affaire courante » dans notre pays, et laissent de trop nombreuses familles en deuil. 


La sécurité de mes déplacements urbains est ma nouvelle priorité

Dans les jours qui ont suivi le drame, j’ai ressenti le besoin de faire des recherches sur le sujet. Cette démarche est similaire à celle que l’on entreprend quand on commence à tomber malade et que l’on ressent des symptômes physiques.


Que fait-on alors ? On va surfer sur le web pour essayer de comprendre ce qu’il nous arrive. Je précise que c’est une très mauvaise idée, car une simple migraine va être interprétée comme le signe d’une tumeur cérébrale, alors qu’en vérité, elle est simplement due à de la fatigue. 


Je disais donc qu’après ma mésaventure, j’ai commencé à me documenter sur la toile pour avoir une idée sur les drames qui se jouent sur la route.


Je suis d’abord tombé sur un article du Monde daté du mois de juin 2022 basé sur une étude de l’ONISR (Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière), qui nous informe que le taux de mortalité routière a bondi en mai 2022  : + 21 % par rapport à mai 2019, année de référence avant la crise sanitaire. Cette tendance est vérifiée auprès de tous les usagers de la route (piétons, cyclistes, motards, et automobilistes). Mais ce qui m’a le plus frappé dans ce bulletin, c’est que cette augmentation a été la plus forte chez les cyclistes.






En effet, quatre fois plus de personnes en vélo ont perdu la vie en mai 2022 comparé à mai 2019. Malheureusement, cette évolution s’est confirmée dans les deux mois suivants, d’après une étude du gouvernement. On y apprend qu’en juillet 2022, le nombre d'individus décédés à cause d’un accident de la route s’est accru de 12 % par rapport à l’année précédente. Ici encore, les cyclistes n’ont pas été épargnés (+ 29 morts). 


Tous ces chiffres font froid dans le dos… Il est vrai que les structures publiques luttent pour tenter d’enrayer, ou du moins, de ralentir cette inquiétante progression. On voit des publicités de prévention routière à la télévision, collées sur les abribus, ou encore dans certains magazines. 


Mais leur pouvoir s’arrête ici : elles font de la prévention, elles sont malheureusement incapables de contrôler tous les réseaux routiers de la Métropole. Je pense donc que c'est à l’échelle individuelle que tout doit se jouer. Nous devons prendre réellement conscience que notre vie ne tient qu'à un fil lorsque nous sommes au volant ou sur notre deux-roues. À titre personnel, la catastrophe que j’ai vécue il y a quelques semaines a installé cette certitude au plus profond de mon être.


C’est pourquoi j’ai décidé de prendre des mesures de protection renforcées : me couvrir la tête avec un casque lors de mes déplacements en vélo. 


Comment j’ai choisi mon casque de vélo ?

Pour être franc, je ne m’y connais pas en casque de vélo. Je ne sais pas du tout sur quels critères me baser pour le choisir. Pour obtenir plus d’infos sur le sujet, je me suis rendu sur le web, et je suis tombé sur une vidéo que j’ai trouvée très intéressante. Elle a été tournée par un homme répondant au pseudonyme d’ “ALTIS PLAY”, qui n’en démord pas sur la thématique des mobilités urbaines.



Il parcourt tous les jours les rues de Paris pour trouver des solutions et faire de la prévention routière. Son cheval de bataille ? Sécuriser les usagers de la route les plus vulnérables. Une de ses vidéos a attiré mon attention, puisqu’elle présentait un casque de sécurité de marque OVERADE. Répondant au nom un peu barbare de PLIXI FIT.


J’ai trouvé cette protection des plus originales. Avez-vous déjà vu un casque QUI SE PLIE ?????? Personnellement, ça ne m'était jamais arrivé. Autant dire que lorsque j’ai vu avec quelle facilité ALTIS PLAY déployait puis rabattait le PLIXI FIT, j’ai été très surpris. Cela m’a immédiatement rappelé mon vélo électrique B'TWIN, pliable lui aussi, et dont je ne regrette nullement l’achat.


Même si je trouvais que ce casque était révolutionnaire, je ne me sentais pas encore prêt à en faire l'acquisition tant que je ne l’avais pas essayé. J’ai continué à naviguer sur la toile, et je suis tombé sur un site qui proposait également un modèle de casque pliable : le CLOSCA.


Je ne savais pas lequel de ces deux modèles allait bientôt protéger ma tête, mais je voulais absolument qu’il soit pratique et esthétique.

Je me suis donc rendu dans la célèbre enseigne de vente d’équipements sportifs Decathlon pour les tester tous les deux. J’ai sollicité l’aide d’un vendeur en magasin pour m’en dire plus et me faire une démonstration.


Il a commencé par me présenter le Closca. À vrai dire, je n’ai pas du tout aimé son design. Je n’ai pas non plus apprécié la manière dont il se pliait, qui m’a fait penser à une passoire rétractable que j’ai vue dans la cuisine de ma mère 😅.


Je l'ai quand même porté pour voir comment il m’allait (ou plutôt, parce que je sentais le regard du vendeur sur moi et que je ne voulais pas le décevoir, du fait qu’il m’ait accordé une bribe de son existence).


En me regardant dans le miroir, je n’ai pas pu cacher ma déception : j’avais vraiment une allure bizarre, coiffé du Closca. J’ai ensuite essayé le PLIXI FIT, et là, je dois avouer qu’il m’allait comme un gant. Mais bon, avouons le quand même les casques vélos ne mettent jamais vraiment en valeur celui ou celle qui le porte. Mais la sécurité avant tout !


J’ai demandé plus de renseignements et, au fur et à mesure de la discussion, je me confortais à l’idée que c’était le casque conçu par Overade qu’il me fallait.


Voici donc les raisons qui ont orienté ma décision : 

  • le système de pliage est plus facile que le celui du Closca
  • le PLIXI FIT est doté de 14 aérations contre 2 pour le Closca
  • une fois plié, le PLIXI FIT est, à mon sens, plus compact que son concurrent
  • le PLIXI FIT est, selon moi, un peu plus confortable que le Closca.

C'est donc tout naturellement que je me suis offert le casque d’Overade. 


Depuis mon achat, je ne sors plus sans. Comme mon vélo, je le plie et le range facilement dans le plus petit de mes sacs à dos. J’en suis tellement satisfait que j’en parle à mes collègues, à ma famille et à mes amis.


Vont-ils à leur tour, franchir le pas ? Affaire à suivre…


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